Tel : 06 80 02 55 31 | 06 08 99 98 65

Temple Gudo-Ji 156 ter Cours Tolstoï 69100 Villeurbanne

La méditation

Qu'est-ce que la méditation? Comment trouve-t-elle sa place dans notre quotidien?

La respiration, c’est la vie et, dans sa continuité naturelle, l’une des expériences les plus immédiates du rythme vital. Prendre conscience de sa respiration permet de se connecter immédiatement à l’instant présent, de se retrouver.

Dans nos vies quotidiennes, nous interprétons toujours le monde que nous avons devant nous, et il est rare que nous nous contentions «d’ être» en ce monde tel qu’il est. S’asseoir dans la posture de zazen est une manière de faire l’expérience de simplement « être » dans le monde, plutôt que l’attitude d’intention du « devenir » qui forme une si grande partie de nos activités quotidiennes. Revenir à notre état originel, qui est serein et paisible. Le monde réel dans lequel nous existons en cet instant, n’est pas identique à nos pensées à son sujet, et pas identique non plus aux perceptions que nous en avons.

La méditation pratiquée de façon régulière équilibre le corps et l’esprit. L’esprit ne se fixe plus sur des pensées conscientes.

La méditation est indépendante de toute conviction religieuse ou philosophique.

Bienfaits multiples, à court ou à long terme, pour la santé générale ont été démontrés, avant tout dans le traitement des maladies psychiques et psychosomatiques, comme l’anxiété pathologique, les névroses, les troubles du sommeil, la nervosité, les migraines. Des effets positifs ont été mis en évidence dans la  prise en charge de l’hypertension artérielle.

La pratique de la méditation assise, zazen dans la tradition Zen, est une méthode qui permet de se rapprocher de ses pensées et émotions et d’entrer en rapport avec son corps. Elle permet de s’accepter dans la douceur, la bienveillance et ainsi d’entrer en relation directe avec son être. Elle offre la possibilité de s’ouvrir c’est-à-dire de lâcher prise et se mettre à l’écoute. Elle permet de cultiver l’amitié inconditionnelle envers soi-même et d’ouvrir le rideau d’indifférence qui nous éloigne de la souffrance d’autrui.

Défilement vers le haut